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elsenews:spot-2024:06:aurillac-culture-bio-reinsertion

2025/09/18 01:59


À Aurillac, la culture de légumes sains par des salariés en réinsertion professionnelle

« L’idée est de s’équilibrer, mais pas de faire de bénéfices, précise Victor Morot, directeur de l’Acart. Les fruits et les légumes sont de très bonne qualité, l’idée est de vendre aux particuliers qui se présentent, mais surtout à prix réduits à nos bénéficiaires qui n’ont pas toujours les moyens financiers qui leur permettent de manger sainement. » © Jérémie FULLERINGER

Rue Louise-Michel à Aurillac, ce sont 3.500 mètres carrés de jardins qui sont cultivés par les salariés en réinsertion professionnelle de l'Acart. Rencontre.

Poire du Pérou, courge pop-corn, riz, baie rose… Il y a de la variété, dans ces jardins-là. Les salariés en réinsertion professionnelle de l’Acart (association cantalienne de remise au travail) travaillent dur pour cultiver les 3.500 m² de terrain « mis à notre disposition par la municipalité », indique Francis Viguier, président de l’Acart. Situés rue Louise-Michel à Aurillac, les jardins de l’Acart sont travaillés par des salariés qui cultivent 200 variétés de légumes « sans intrants chimiques, sans travail du sol, tout au naturel », complète le président. Ils ont ouvert leurs portes au public, vendredi, dans le cadre de l’opération nationale « Rendez-vous aux jardins ». Une production pour les personnes en situation précaireAurélie Drouot, Victor Morot et Francis Viguier. Le travail de ces terres a un double objectif. « Travailler la terre remet la personne au centre des choses, la recentre sur la valeur du travail », indique Aurélie Drouot, responsable des Jardins. « L’idée est de s’équilibrer, mais pas de faire de bénéfices, précise Victor Morot, directeur de l’Acart. Les fruits et les légumes sont de très bonne qualité, l’idée est de vendre aux particuliers qui se présentent, mais surtout à prix réduits à nos bénéficiaires qui n’ont pas toujours les moyens financiers qui leur permettent de manger sainement. » Comment l'Acart, à Aurillac, a trouvé le modèle rentable entre solidarité et économie ? Fort de 150 salariés à l’année, et de 75 salariés permanents sur les trois ateliers chantiers d’insertion (couture et dépôt-vente rue du buis et sous-traitance industrielle avenue des Prades), l’Acart espère développer des pistes de réflexion avec d’autres structures locales. « Nous aimerions pouvoir proposer ces produits à d’autres publics en situation de précarité », ajoutait le directeur. Cette après-midi visait à faire découvrir l’endroit au public, afin de faire de ces jardins « un véritable lieu de vie », concluait Francis Viguier. « Donc, nous invitons tout le public à venir discuter avec nous et rencontrer nos salariés. » Anna Modolo Recevez par mail notre newsletter éco et retrouvez l'actualité des acteurs économiques de votre région. lamontagne

elsenews/spot-2024/06/aurillac-culture-bio-reinsertion.txt · Last modified: 2024/06/03 10:52 by 127.0.0.1

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