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====== Le Monde: En direct, guerre Israël-Hamas : Benyamin Nétanyahou qualifie d'« erreur tragique » le bombardement d'un camp de déplacés à Rafah  ======


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Guerre Israël-Hamas
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Les destructions à Gaza

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LIVE EN COURS
En direct, guerre Israël-Hamas : réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU mardi après le bombardement israélien d’un camp de déplacés à Rafah
Les frappes, qualifiées d’« erreur tragique » par Benyamin Nétanyahou, ont fait au moins 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la santé du Hamas. D’après le Croissant-Rouge palestinien, le site avait été désigné comme une zone humanitaire par l’armée israélienne.

LIVE
CONTEXTE
(2)
23:23 URGENT
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Réunion du Conseil de sécurité de l’ONU mardi
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence mardi après-midi pour discuter de la situation à Rafah après la frappe meurtrière qui a mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés, ont fait savoir des sources diplomatiques.

La réunion, à huis clos, a été demandée par l’Algérie, membre non permanent du Conseil, ont précisé plusieurs de ces sources à l’Agence France-Presse.

23:21
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Le Canada demande un « cessez-le-feu » immédiat
« Nous sommes horrifiés par les frappes qui ont tué des civils palestiniens à Rafah. Le fait de tuer des civils innocents est complètement inacceptable », a déclaré la ministre des affaires étrangères canadienne, Mélanie Joly, devant le Parlement canadien, en réaction au bombardement israélien d’un camp de déplacés qui a fait des dizaines de morts.

« C’est pourquoi il doit y avoir un cessez-le-feu immédiat », a-t-elle ajouté.

22:21
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Frappe israélienne à Rafah : les « horreurs doivent cesser », condamne le chef de l’ONU
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné lundi la frappe israélienne à Rafah qui a fait des dizaines de morts, soulignant que « ces horreurs doivent cesser ». « Je condamne les actions d’Israël qui ont tué de nombreux civils innocents qui cherchaient seulement à se protéger de ce conflit meurtrier. Il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza », a-t-il déclaré dans un message posté sur X.

22:14 URGENT
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Environ 10 000 personnes à Paris pour dénoncer les derniers bombardements à Rafah
A Paris, ce sont quelque 10 000 personnes qui sont présentes pour dénoncer les bombardements à Rafah, selon la préfecture de police.

« Hier, des Palestiniens ont été brûlés vifs par des bombardements israéliens sur un camp de réfugiés. On a vu des vidéos de familles qui tirent leurs proches de tentes enflammées. C’est le massacre de trop », a dénoncé François Rippe, vice-président de l’association France Palestine solidarité, un organisateur du rassemblement. « Ils mettent le feu dans un camp de réfugiés, ils brûlent des gens et on ne convoque pas l’ambassadrice d’Israël pour lui demander des comptes. C’est juste insupportable », a poursuivi M. Rippe.


Un manifestant tient un drapeau palestinien lors d’une manifestation organisée par l’organisation française « France Palestine Solidarité » à Paris, le 27 mai 2024, pour protester contre l’attaque israélienne d’une nuit sur un camp de Rafah pour les Palestiniens déplacés à l’intérieur du pays. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
21:25
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Plusieurs centaines de personnes à Paris pour dénoncer les derniers bombardements à Rafah
Selon l’Agence France-Presse, plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi à Paris, près de l’ambassade d’Israël, aux cris de « Nous sommes tous des enfants de Gaza », « vive la lutte du peuple palestinien », « free Gaza », ou encore « Gaza, Paris est avec toi ». Des drapeaux palestiniens étaient brandis par la foule, au sein de laquelle des participants arboraient des keffieh et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « On ne tue pas un enfant, qu’il soit juif ou palestinien : Stop aux bombardements, free Palestine », « Rafah, Gaza on est avec toi ».

Le député de gauche radicale Eric Coquerel a lui déclaré espérer « que la mobilisation va finir par faire réfléchir le gouvernement. Dans les paroles, la position de la France est un peu plus juste qu’elle ne l’a été. Mais tant qu’il n’y a pas des actes, ça veut dire qu’en réalité vous ne faites rien ».


Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’une manifestation organisée par l’organisation française « France Palestine Solidarité » à Paris, le 27 mai 2024, pour protester contre l’attaque israélienne d’une nuit sur un camp de Rafah pour les Palestiniens déplacés à l’intérieur du pays. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Paris, le 27 mai 2024. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
20:15 L’ESSENTIEL
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Le point sur la situation, lundi 27 mai à 20 heures 15
Lundi matin, des missiles israéliens ont visé le camp de personnes déplacées de Barkasat, géré par l’agence des Nations unies (ONU) pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) au nord-ouest de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Le ministère de la santé du Hamas a affirmé que les frappes israéliennes sur le camp avaient fait au moins 45 morts et 249 blessés. Selon le Croissant-Rouge palestinien, le site avait été désigné comme une zone humanitaire par l’armée israélienne.
La frappe a suscité de nombreuses réactions. Emmanuel Macron a réagi, dans un message diffusé sur X, en se disant « indigné par les frappes israéliennes qui ont fait de nombreuses victimes ». Le chef de la diplomatie européenne s’est dit lundi « horrifié ». Recep Tayyip Erdogan, a promis que la Turquie ferait « tout son possible » les autorités israéliennes « barbares rendent des comptes ».
La Maison Blanche s’est dite lundi « bouleversée » par les images « déchirantes » de la frappe israélienne survenue à Rafah. Selon un porte-parole du Conseil de sécurité national de la Maison Blanche, Israël « doit prendre toutes les précautions possibles pour protéger les civils ».
À l’occasion d’une intervention prononcée devant la Knesset lundi en fin de journée, Benyamin Nétanyahou a qualifié les frappes israéliennes contre un camp de déplacés à Rafah d’« erreur tragique ». « A Rafah, nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués et, malgré tous les efforts déployés, une erreur tragique s’est produite hier. Nous enquêtons sur ce qui s’est passé et nous en tirerons les conclusions », a déclaré M. Nétanyahou au Parlement.
L’armée égyptienne annonce ce lundi la mort d’un garde-frontière à cause de « tirs » à la frontière près Rafah, où est déployée l’armée israélienne. Plus tôt dans la journée, l’armée israélienne a assuré qu’elle examinait un « incident » impliquant des « tirs » ce lundi à la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte.
20:11
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En Israël, quelques centaines de personnes manifestent contre les opérations de l’armée
Des rassemblements contre les opérations de l’armée israélienne à Gaza se sont formés dans plusieurs villes du pays, selon Haaretz lundi soir. A Jérusalem, le média israélien dit avoir dénombré une centaine de personnes, brandissant des slogans comme « Stop à la guerre » et décrit des tensions avec des contre-manifestants « d’extrême droite ». A Haïfa, les forces de l’ordre ont dispersé un rassemblement de « 250 personnes » qui scandaient des slogans similaires. Quatre personnes y ont été arrêtées. A Tel Aviv, une centaine de personnes se sont rassemblées dans le centre-ville, entraînant également des tensions.


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20:00 SUR LE TERRAIN
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Dina Matar, dentiste de 26 ans, originaire de la ville de Gaza : « Nos vies ne valent rien »
« J’ai été déplacée quatorze fois, dont sept fois entre Rafah et Khan Younès. Avec ma famille, nous sommes partis de Rafah deux jours après l’invasion de l’armée d’occupation [israélienne], sans savoir où aller. Nous avons eu beaucoup de difficultés à trouver un espace vide pour installer notre tente. Nous sommes désormais à Al-Zawayda, dans le centre de la bande de Gaza, à dix personnes dans une petite tente où nous mangeons, cuisinons, dormons… La situation est très difficile, les infections se propagent rapidement. La zone est censée être sûre, selon l’armée israélienne ; en réalité, il n’y a pas de zones sûres, il y a eu un bombardement près de là où on est la semaine dernière [le 21 mai]. Depuis la fermeture du terminal de Rafah, il n’y a aucune aide, nous sommes obligés d’acheter notre nourriture ; les prix ont doublé. Je m’inquiète pour mes frères plus jeunes qui ont passé une année sans école. J’ai l’impression que nos vies ne valent rien, personne ne s’en soucie. Nous mourons, nous survivons, nous ne sommes que des chiffres à la fin. Nous sommes toujours vivants, mais nos vies sont terminées, nos souvenirs ont été détruits, notre avenir est inconnu dans cette guerre génocidaire. »

Ce témoignage a été recueilli par notre journaliste avant la frappe visant le camp de déplacés de Rafah dans la nuit de dimanche à lundi.

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Des habitants de Gaza, épuisés, fuient l’invasion israélienne de Rafah, mais « pour aller où ? »

Publié le 14 mai 2024 à 11h07
Temps deLecture 5 min.

Clothilde Mraffko
19:44
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Au Liban, une deuxième personne est morte après une frappe israélienne
Un deuxième personne est morte lundi à la suite d’une frappe de l’armée israélienne qui visait le sud du Liban, selon le personnel médical local, joint par l’agence américaine Associated Press.

Plus tôt dans la journée, une première personne a été tuée et plusieurs autres blessées dans une frappe qui a pris pour cible le voisinage d’un hôpital de Bint Jbeil, selon l’Agence nationale de l’information (NNA) libanaise.


A Bint Jbeil, au sud du Liban le 27 mars 2024. Selon la NNA, l’attaque israélienne a visé ce deux-roues garé près de l’entrée de l’hôpital Salah-Ghandour, tuant son conducteur ainsi qu’une autre personne. MOHAMMAD ZAATARI / AP
19:28
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Washington appelle Israël à « prendre toutes les précautions pour protéger les civils » après les frappes qui ont ciblé Rafah
La Maison Blanche s’est dite lundi « bouleversée » par les images « déchirantes » de la frappe israélienne survenue à Rafah, qui a tué des « Palestiniens innocents ». Israël a le « droit » de cibler le Hamas, a précisé un porte-parole du Conseil de sécurité nationale, mais « doit prendre toutes les précautions possibles pour protéger les civils ». La Maison Blanche se dit également « activement engagée pour comprendre ce qu’il s’est passé ».

18:44
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Le Hezbollah affirme avoir tiré des roquettes sur le nord d’Israël en représailles à une frappe israélienne dans le sud du Liban
Le Hezbollah a affirmé lundi avoir procédé à un tir de barrage de roquettes sur le nord d’Israël en riposte à une frappe israélienne près d’un hôpital dans le sud du Liban, qui a causé la mort d’une personne.

Dans un communiqué, le mouvement précise avoir tiré « des dizaines de roquettes de type Katioucha » sur le nord d’Israël « en réponse à l’agression de l’ennemi israélien qui a visé l’hôpital du martyr Salah-Ghandour à Bint Jbeil ». Plusieurs médias israéliens ont fait état d’explosions suivies d’incendies, par exemple à Kiryat Shmona, dans le nord du pays.

18:21 EN CARTES 🌏
Partage
Localisation des échanges de tirs au cours desquels un garde-frontière égyptien est mort

LE MONDE
18:13
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Le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU « horrifié » par le bombardement du camp de déplacés à Rafah
Le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, s’est dit « horrifié » lundi par le bombardement israélien d’un camp de déplacés à Rafah, qui a fait des dizaines de morts. « Les images du camp sont horribles et montrent que les méthodes et moyens militaires utilisés par Israël, qui ont déjà conduit à tant de morts civiles, ne changent pas », a dénoncé M. Türk dans un communiqué.

Il a aussi condamné les tirs de missiles par des groupes armés palestiniens, et réclamé la libération de tous les otages que ceux-ci détiennent depuis les attaques sans précédent du 7 octobre menées par le Hamas et le Jihad islamique palestinien en territoire israélien.

17:35 L’ESSENTIEL
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Benyamin Nétanyahou qualifie d’« erreur tragique » le bombardement israélien sur un camp de déplacés à Rafah
A l’occasion d’une intervention prononcée devant la Knesset lundi, le premier ministre israélien a qualifié les frappes israéliennes contre un camp de déplacés à Rafah d’« erreur tragique ». « A Rafah, nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués et, malgré tous les efforts déployés, une erreur tragique s’est produite hier. Nous enquêtons sur ce qui s’est passé et nous en tirerons les conclusions », a déclaré M. Nétanyahou au Parlement.

Mise à jour à 18 heures : une version précédente de ce post comportait un problème de traduction, M. Nétanyahou a bien évoqué une « erreur ».

16:41 URGENT
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L’armée égyptienne annonce la mort d’un garde-frontière lors de « tirs » près de Rafah
L’armée égyptienne annonce ce lundi la mort d’un garde-frontière à cause de « tirs » à la frontière près Rafah, où est déployée l’armée israélienne. Plus tôt dans la journée, l’armée israélienne a assuré qu’elle examinait un « incident » impliquant des « tirs » ce lundi à la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte.

16:24
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L’ONU exige une enquête à la suite de la frappe israélienne à Rafah ; l’armée israélienne assure mener des investigations
L’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient a exigé lundi d’Israël une enquête « complète et transparente » à la suite de la frappe israélienne sur un camp de déplacés dimanche à Rafah.

« Je condamne les frappes israéliennes d’hier soir qui ont touché des tentes de personnes déplacés » à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a écrit dans un communiqué Tor Wennesland. « Je demande aux autorités israéliennes de mener une enquête complète et transparente (…) et de prendre des mesures immédiates pour mieux protéger les civils », a ajouté le diplomate.

L’armée israélienne a dit lundi enquêter sur la mort de civils dans le camp de Rafah. « Avant la frappe, un certain nombre de mesures ont été prises pour réduire le risque de blesser des civils non impliqués pendant la frappe », a expliqué l’armée dans un communiqué.

Selon le média israélien Haaretz, la procureure générale militaire, Yifat Tomer-Yerushalmi, a déclaré plus tôt dans la journée de lundi que l’armée israélienne enquêtait par ailleurs sur environ soixante-dix cas de violations présumées des lois de la guerre. S’exprimant à l’occasion de la conférence annuelle de l’Association du barreau israélien à Eilat, elle a également fait référence à la frappe de l’armée israélienne à Rafah en déclarant qu’il s’agissait d’un « incident très grave ».

16:11
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Pour la Commission de l’Union africaine, les frappes israéliennes sur Rafah dénotent un « mépris » envers l’arrêt de la Cour internationale de justice
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a condamné lundi les « horribles » frappes aériennes contre un camp à Rafah, s’indignant qu’« Israël continue de violer le droit international en toute impunité et au mépris d’un arrêt de la Cour internationale de justice » (CIJ).

L’ordonnance de la CIJ, la plus haute juridiction de l’ONU, qui a ordonné le 24 mai à Israël d’arrêter immédiatement son offensive militaire à Rafah, « doit être appliquée de toute urgence si l’on veut que l’ordre mondial prévale », a également estimé M. Faki sur X.

15:54
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L’armée israélienne dit examiner un « incident » impliquant des « tirs » à la frontière égyptienne
L’armée israélienne a affirmé qu’elle examinait un « incident » impliquant des « tirs » ce lundi à la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte. « Il y a quelques heures, un incident impliquant des tirs s’est produit à la frontière égyptienne, l’incident est en cours d’examen et des discussions sont en cours avec les Egyptiens », a affirmé l’armée dans un communiqué. D’après le journal israélien Haaretz, un soldat égyptien aurait été tué au cours de l’incident.

14:59
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Josep Borrell se dit « horrifié » par les frappes israéliennes sur un camp à Rafah
Le chef de la diplomatie européenne s’est dit lundi « horrifié » par les frappes israéliennes qui ont fait 45 morts, dont des enfants, dans un camp à Rafah, selon le Hamas palestinien.

« Horrifié par les informations en provenance de Rafah sur des frappes israéliennes ayant tué des dizaines de personnes déplacées, dont des petits enfants », a affirmé Josep Borrell sur X. « Ces attaques doivent cesser immédiatement », a-t-il ajouté.

14:54
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Le gouvernement israélien va « examiner » les informations concernant la frappe sur un camp à Rafah, qualifiée de « grave »
Le gouvernement israélien a déclaré lundi qu’il allait examiner les faits concernant la frappe israélienne qui a ciblé deux responsables du Hamas, selon l’armée israélienne, et qui a provoqué la mort d’au moins 45 personnes dans un camp à Rafah, selon le ministère de la santé gazaoui, administré par le Hamas.

« Nous examinons la question », a déclaré Avi Hyman, porte-parole du gouvernement israélien. « C’était vraiment grave. Toute perte de vie, de vie civile est quelque chose de grave et d’affreux », a-t-il ajouté en affirmant par ailleurs qu’Israël cherchait à « limiter les pertes civiles ».

La frappe visait deux membres du Hamas responsables de « nombreuses attaques en Judée et Samarie », termes bibliques juifs pour désigner la Cisjordanie occupée, a déclaré le porte-parole. « Ils étaient couverts de sang israélien », a-t-il encore dénoncé.

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