~~NOTOC~~ @DATE@ ---- {{https://www.lemonde.fr/international/article/2024/06/07/cartographie-des-territoires-de-l-extreme-droite-en-europe_6237766_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default|Le Monde – Cartographie des territoires de l’extrême droite en Europe}} Vous pouvez partager un article en cliquant sur l’icône de partage en bas à droite de celui-ci. La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite. Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr. 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Lecture 3 min Les élections européennes, qui se tiennent du 6 au 9 juin, devraient connaître une forte poussée de l’extrême droite au sein du Parlement européen, alors que des partis de cette mouvance siègent déjà dans les gouvernements de plusieurs Etats membres. A cette occasion, Le Monde a réalisé une cartographie fine du vote en faveur de l’extrême droite au sein des Vingt-Sept. Pour ce faire, nous avons sélectionné pour chaque pays les partis de droite radicale et populiste, et extrait les votes exprimés en leur faveur lors des élections législatives nationales les plus récentes. Pour tenter de comprendre les mécanismes qui ont favorisé cette évolution dans les territoires contrastés de l’UE, nous avons sollicité la géographe Béatrice Giblin, fondatrice de l’Institut français de géopolitique (université Paris-VIII) et directrice de la revue Hérodote, qui dès 2012 dans un de ses numéros, revu et augmenté en 2014 (L’Extrême Droite en Europe, La Découverte) s’interrogeait sur les ressorts communs à la montée de ces partis. Le vote d'extrême droite dans l'Union européenne HelsinkiTallinnRigaVilniusBratislavaBudapestBucarestAthènesPragueVienneLjubljanaZagrebSofiaVarsovieBerlinBruxellesParisDublinLuxembourgAmsterdamMadridLisbonneRomeCopenhagueStockholmSERBIEKOSOVOALBANIEMONTÉNÉGROBOSNIE- HERZÉGOVINESUISSEMACÉDOINE DU NORDTURQUIEBIÉLORUSSIEROYAUME-UNIIRLANDE DU NORDNORVÈGERUSSIEUKRAINEMOLDAVIETURQUIESUÈDEDANEMARKFINLANDELETTONIEESTONIELITUANIEPOLOGNEROUMANIEGRÈCEMALTECHYPREBULGARIEALLEMAGNESLOVAQUIEPAYS-BASIRLANDEBELGIQUEFRANCEAUTRICHESLOVÉNIECROATIEITALIEESPAGNEPORTUGALHONGRIERÉP. TCHÈQUE Suffrages en faveur des partis d’extrême droite aux dernières élections législatives, par circonscription, district ou commune selon les pays, en % des suffrages exprimés Infographie Le Monde Tous les sondages annoncent une forte poussée des partis d’extrême droite aux élections européennes. S’il est parfois difficile de classer clairement à l’extrême droite certains partis, il n’en reste pas moins que cette mouvance partage des dénominateurs communs. Au premier rang figure l’immigration, que celle-ci soit forte ou pas dans leur pays : tous ont voté contre le pacte sur la migration et l’asile, jugé trop laxiste. L’Union européenne (UE) est accusée de favoriser l’arrivée d’étrangers sans prendre en compte, surtout si ces derniers proviennent de pays musulmans, une supposée opposition des « peuples », par crainte de perdre leur identité ethnique, religieuse ou culturelle. Cependant, bien que l’extrême droite soit désormais présente dans tous les Etats de l’UE, certains, surtout dans l’Est, sont nettement plus touchés que d’autres. Les zones où les partis d’extrême droite obtiennent des scores très élevés sont généralement rurales et faiblement peuplées. Dans ces pays, pourtant, l’intégration dans l’UE en 2004 fut approuvée par une nette majorité des citoyens. Aujourd’hui, une partie d’entre eux sont séduits par les discours nationalistes, identitaires et conservateurs de ces partis, qu’ils voient comme les seuls sachant les comprendre et les défendre, voire les protéger d’une élite européenne qui les ignorerait, les mépriserait et leur imposerait des politiques économiques et sociétales qu’ils rejettent. Démographie en crise Ces pays, outre qu’ils ont été dirigés par des partis communistes, ont tous connu des histoires nationales plus ou moins traumatisantes. La Pologne a été deux fois rayée de la carte, partagée entre l’Allemagne et la Russie. La Hongrie a été amputée d’une grande partie de son territoire et de sa population après la première guerre mondiale. La République tchèque a perdu, un temps, la Bohème. Tous ont une démographie en crise – diminution de la population, taux de natalité et de fécondité très bas, exil des jeunes diplômés, vieillissement de la population – qui alimente le sentiment d’une partie de leur population d’être abandonnée et de voir disparaître à jamais son mode de vie, dans ces régions encore rurales mais où la politique agricole commune a fortement contribué à moderniser l’agriculture et, donc, à accélérer l’exode rural. Le Monde Application La Matinale du Monde Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer Télécharger l’application Dans les autres pays de l’UE, l’ancrage de l’extrême droite est plus ancien (France, Belgique, Pays-Bas), du fait d’une immigration elle aussi plus ancienne et localisée dans des régions urbaines autrefois industrielles. Ces régions ont eu besoin de main-d’œuvre dans le passé mais ont été très touchées par la désindustrialisation. Celle-ci a été aggravée par des délocalisations facilitées par l’ouverture des frontières et l’intégration des pays de l’Est, entraînant un chômage massif. En France, le sentiment d’être abandonné par les responsables politiques de droite et de gauche ressenti dans la population ouvrière a été exploité par l’extrême droite, qui a accusé les « étrangers » de prendre les emplois des nationaux. Puis la croissance du trafic de drogue – y compris désormais dans de petites villes et en milieu rural – dans lequel se trouvent souvent impliqués des jeunes Français issus de familles immigrées, l’insécurité qu’il génère, les attentats djihadistes sont autant de facteurs qui expliquent l’extension du vote d’extrême droite sur l’ensemble du territoire national et, plus ou moins, dans toutes les couches de la population – ouvriers, employés, cadres, jeunes, personnes âgées. Le discours sur le retour des frontières et même sur une « double frontière » (contrôle aux frontières externes de l’UE et contrôle aux frontières nationales) trouve désormais un large écho, même si on peut douter de l’efficacité de leur rétablissement. Se sentir de nouveau protégé par des frontières sûres, ne plus se faire imposer des normes décidées à Bruxelles – voiture électrique, arrêt des pesticides, chaudières au gaz… – tout en restant dans l’UE, car le Brexit au Royaume-Uni et ses conséquences négatives ont calmé les ardeurs des partisans de la sortie de l’UE, sont autant d’arguments qui séduisent de plus en plus d’électeurs. Le slogan du parti polonais Confédération Liberté et indépendance résume bien cet état d’esprit : « Une maison, un barbecue, du gazon, deux voitures et des vacances. » Le vote d'extrême droite dans l'Union européenne HelsinkiTallinnRigaVilniusBratislavaBudapestBucarestAthènesPragueVienneLjubljanaZagrebSofiaVarsovieBerlinBruxellesParisDublinLuxembourgAmsterdamMadridLisbonneRomeCopenhagueStockholmSERBIEKOSOVOALBANIEMONTÉNÉGROBOSNIE- HERZÉGOVINESUISSEMACÉDOINE DU NORDTURQUIEBIÉLORUSSIEROYAUME-UNIIRLANDE DU NORDNORVÈGERUSSIEUKRAINEMOLDAVIETURQUIESUÈDEDANEMARKFINLANDELETTONIEESTONIELITUANIEPOLOGNEROUMANIEGRÈCEMALTECHYPREBULGARIEALLEMAGNESLOVAQUIEPAYS-BASIRLANDEBELGIQUEFRANCEAUTRICHESLOVÉNIECROATIEITALIEESPAGNEPORTUGALHONGRIERÉP. TCHÈQUE Suffrages en faveur des partis d’extrême droite aux dernières élections législatives, par circonscription, district ou commune selon les pays, en % des suffrages exprimés Pays baltes Dans les pays baltes, dont certains comptent des minorités russes (Estonie, Lettonie), la crainte de Moscou est la principale raison qui nourrit le discours identitaire et d’extrême droite. En Estonie, le Parti populaire conservateur (EKRE) est arrivé en deuxième place lors des élections de 2023. En Lettonie, en 2022, plus d’un électeur sur quatre s’est exprimé en faveur de l’une des quatre formations d’extrême droite, tandis qu’en Lituanie voisine, appelée aux urnes en octobre, le système partisan, tout aussi fragmenté, a jusqu’à présent freiné la progression de la droite radicale. Pays nordiques En Europe du Nord, l’arrivée d’une immigration musulmane dès les années 1970 a parfois entraîné un choc culturel dans des pays historiquement progressistes sur le plan sociétal. Cela a nourri les mouvements qui promeuvent la défense des traditions et des valeurs nationales et accusent les partis politiques traditionnels de fragiliser cette identité en favorisant les étrangers au détriment des « vrais » citoyens. Le Parti des Finlandais, issu du populisme agraire opposant les zones rurales délaissées aux élites urbaines, occupe aujourd’hui des postes-clés du gouvernement, tandis que les Démocrates de Suède se sont hissés à la seconde place des législatives de septembre 2022. Au Danemark, si le Parti du peuple danois a fortement reculé depuis sa percée en 2015, ses idées anti-immigration ont été reprises par les sociaux-démocrates au pouvoir. Pologne Créé en 2001, le parti conservateur PiS (Droit et justice) arrive au pouvoir une première fois en 2005, avec un programme eurosceptique et marqué à gauche sur le plan social et économique. A l’époque, il remporte massivement les territoires, très ruraux et en perte de vitesse démographique, situés à l’est de l’ancienne frontière qui, à la fin du XVIIIe siècle, partagea la Pologne actuelle entre la Russie (est), l’Autriche (sud) et la Prusse (ouest). Entre 2015 et 2023, le PiS met en œuvre une « révolution conservatrice », considérant que l’identité nationale polonaise est menacée par l’Union européenne, les personnes LGBT+ et les défenseurs de l’avortement. Il est battu en 2023 par une coalition libérale et pro-européenne après avoir transformé les institutions. Il conserve la présidence et reste le premier parti du pays avec 36,6 % des voix. Hongrie Créé à la fin de la guerre froide comme mouvement souverainiste, le Fidesz du premier ministre Viktor Orban a obtenu 54 % des voix aux législatives de 2022, garantissant à son chef un quatrième mandat d’affilée. Il s’appuie sur la rhétorique de la grande nation amputée de deux tiers de son territoire par des ingérences européennes, à l’issue de la première guerre mondiale. Ce sentiment de déclassement résonne dans un pays encore majoritairement rural et vieillissant (forte émigration, chute de la natalité), qui craint de disparaître face à l’immigration et au modèle culturel woke que Bruxelles promouvrait. Prorusse, il bloque l’avancée de plusieurs décisions européennes. Autriche Si ses scores paraissent aujourd’hui faibles en comparaison du reste de l’Europe centrale (16 % en 2019), le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), fondé en 1955 par d’anciens nazis, a été l’un des premiers partis « bruns » à arriver au pouvoir en Europe depuis la fin de la seconde guerre mondiale, dans le cadre d’une coalition avec les conservateurs, en 1999. Après un scandale de corruption l’ayant obligé à quitter le pouvoir en 2019, il est aujourd’hui en tête des sondages, avec un discours combinant le rejet des immigrés et des personnes LGBT+ et la proximité avec Moscou. Slovaquie et République tchèque Dans les deux pays, l’extrême droite soutient les partis au pouvoir : Smer-SD du premier ministre, Robert Fico, en Slovaquie, Alliance du nouveau citoyen (ANO) de l’ancien chef du gouvernement, en République tchèque. Issu des sociaux-démocrates pour le premier, chantre de la lutte contre la corruption pour le second (malgré une mise en cause dans des affaires de détournement présumé de fonds européens), les deux gouvernants ont dérivé vers des positions de plus en plus autoritaires, anti-élites et anti-immigration. Allemagne Fondé en 2013, le parti eurosceptique Alternative pour l’Allemagne (AfD) a percé en 2015, profitant de la « crise migratoire » qui a vu arriver en Allemagne plus de 1 million de réfugiés en un an. Il est entré au Bundestag en 2017. Enraciné initialement à l’est de l’ancien rideau de fer, dans des territoires en perte de vitesse démographique et économique, il s’est aussi développé à l’ouest, dans des territoires qui se dépeuplent et se perçoivent comme mis à l’écart du développement économique du pays. Ses deux principaux candidats aux élections européennes ont été interdits de campagne pour des propos révisionnistes qui ont suscité sa prise de distance par plusieurs autres partis d’extrême droite européens. Italie L’Italie a été l’un des premiers pays à faire sauter le « cordon sanitaire » établi autour des partis d’extrême droite. En 1994, la coalition du gouvernement de Silvio Berlusconi inclut le parti néofasciste Alliance nationale, héritier de la République de Salo de Benito Mussolini (1943-1945), et la Ligue du Nord, un parti populiste régionaliste ayant dérivé ensuite vers une posture de plus en plus radicale (eurosceptique, prorusse, anti-immigration, anti-LGBT+). En 2022, Giorgia Meloni, cheffe du parti postfasciste Fratelli d’Italia, remporte les élections et prend la tête d’une coalition aux côtés de la Ligue et de la droite, dans un pays marqué par le déclin démographique, la crise économique et les flux migratoires. Longtemps eurosceptique, elle œuvre aujourd’hui pour imposer à Bruxelles une majorité plus conservatrice. Espagne Après le traumatisme de la guerre civile et de la dictature franquiste (1936-1977), l’extrême droite a été électoralement faible dans le pays, avant de réémerger au début des années 2000 en Catalogne, avec une rhétorique antimusulmane et anti-immigration. En 2017, la poussée du mouvement indépendantiste catalan est mise à profit par le parti Vox, créé en 2014, pour s’ériger en garant de l’unité de la nation espagnole face aux menaces d’éclatement. Opposé à l’avortement, au féminisme et à la politique mémorielle du gouvernement central, il est devenu, en 2019, la troisième force politique du pays. Depuis 2022, il gouverne, en coalition avec la droite, la communauté autonome Castille-Leon, agricole et conservatrice. Portugal Dans cet Etat qui, comme l’Espagne, a connu une longue dictature (1926-1974), le parti d’extrême droite Chega (« ça suffit ») a fait une percée aux législatives de mars (18 %), porté par les scandales de corruption touchant le gouvernement socialiste. Créé en 2019, il s’est positionné comme parti antisystème et anti-Roms, séduisant dans un premier temps l’électorat des zones rurales délaissées. Belgique et Pays-Bas Les partis d’extrême droite des deux pays se nourrissent de la montée de l’insécurité à la suite des attentats islamistes et à l’emprise du trafic de drogues associés à des groupes criminels d’origine marocaine (Mocro Maffia). Aux Pays-Bas, le Parti populaire pour la liberté (PVV), fondé en 2006, se présente comme le défenseur des « oubliés » du système et utilise la rhétorique du « grand remplacement ». Son discours a infusé les débats et depuis la victoire de son leader Geert Wilders aux élections législatives de mai, trois partis de droite et du centre droit ont signé un accord de gouvernement avec lui. Geert Wilders prône le rattachement de la Flandre belge aux Pays-Bas, une idée soutenue par le parti flamand belge, le Vlaams Belang (Intérêt flamand). Fondé en 1979 sur le thème de la revanche des Flamands contre la domination politico-culturelle des francophones wallons et bruxellois, ce parti est aujourd’hui le premier en Flandre, dont il vante la performance économique. Score des partis d’extrême droite aux dernières législatives En % des suffrages exprimés Infographie Le Monde Principaux partis retenus par pays et date d’élection : Allemagne (2021) : Alternative für Deutschland (AfD) ; Autriche (2019) : Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ) ; Belgique (2019) : Vlaams Belang, Alliance néoflamande (N-VA), Parti populaire ; Bulgarie (2023) : Renaissance, There is Such a People, VMRO ; Chypre (2021) : Front populaire national (ELAM), Mouvement solidarité, Souffle du peuple ; Croatie (2024) : Mouvement pour la patrie, Le Pont (Most), Détermination et justice ; Danemark (2022) : Démocrates danois, Parti du peuple danois, Nouvelle droite ; Espagne (2023) : Vox ; Estonie (2023) : EKRE ; Finlande (2023) : les Vrais Finlandais, VL ; France (2022) : Rassemblement national, Reconquête!, Les Patriotes, Debout la France ; Grèce (2023) : Spartiates, Solution grecque, Niki ; Irlande (2020) : Parti du centre, Parti irlandais de la liberté ; Italie (2022) : Fratelli d’Italia, la Ligue, Italexit per Italia ; Hongrie (2022) : Fidesz, KNDP, Notre patrie ; Lettonie (2022) : Alliance nationale, Pour la stabilité!, Lettonie d’abord, Pour chacun et chacune, Pouvoir souverain ; Lituanie (2020) : Alliance nationale, Drasos Kelias ; Luxembourg (2023) : Parti réformateur alternatif démocratique (ADR) ; Malte (2022) : Parti populaire ; Pays-Bas (2023) : Parti pour la liberté (PVV), Forum pour la démocratie (FVD) ; Pologne (2023) : PiS (au sein de la confédération Droite unie), Confédération, Il n’y a qu’une Pologne ; Portugal (2024) : Chega ; République tchèque (2021) : SPD, Tricolore, Bloc de Volny ; Roumanie (2020) : Alliance pour l’unité des Roumains ; Slovaquie (2023) : Parti national slovaque, Notre Slovaquie, Notre famille, République ; Slovénie (2022) : Parti national slovène, Resni.ca ; Suède (2022) : Démocrates suédois Sources : commissions électorales et Parlements nationaux ; Le Monde ; Europe Elects Développement : Eric Dedier Béatrice Giblin (Géographe), Sylvie Gittus (Cartographe) et Francesca Fattori (Cartographe) NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE Avec l’envoi de Mirage, Emmanuel Macron franchit une nouvelle étape dans son soutien à l’Ukraine Aujourd’hui à 05h00 L’arrestation d’un Français à Moscou, nouvelle escalade de la part de la Russie Hier à 21h38 Elections européennes : Emmanuel Macron assume son omniprésence médiatique, ultime tentative de mobiliser son camp Aujourd’hui à 01h14 Ten Ten : tout comprendre à l’application au succès surprise, qui inquiète jusqu’au ministère de l’intérieur Hier à 18h05 80 ans du Débarquement : les retards du maître des horloges Aujourd’hui à 08h58 Un juge ordonne à Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump, de commencer à purger sa peine de prison avant le 1ᵉʳ juillet Aujourd’hui à 02h43 CONTRIBUTIONS Bienvenue dans l’espace des contributions Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 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