Les tendances estivales se dessinent en France et Météo-France en a profité pour dévoiler son bulletin des tendances pour les 3 mois à venir – soit juin, juillet et août. Selon l’établissement public, des conditions “plus chaudes que la normale sont les plus probables” pour cet été dans l’Hexagone. Il faudra donc s’attendre à une nouvelle vague de chaleur comme les précédentes années, comme anticipé plus tôt cette année par l’Organisation Mondiale de la Météorologie. 50% de chance d’avoir un été plus chaud “Le scénario d’un trimestre plus chaud que la normale est le plus probable pour la France. Cette probabilité est plus marquée pour les régions méditerranéennes”, a d’abord précisé Météo-France, tout en précisant qu’il s’agit bien de “prévisions probabilistes” et non de prévisions météorologiques précises. Les probabilités indiquent ainsi qu’il y a 50% de chance que la France métropolitaine connaisse un été plus chaud que les normales, 30% conforme aux normales et 20% plus froid. Ces chiffres restent identiques à ceux d’une précédente communication par Météo-France pour la période mai-juin-juillet. Dans le bassin méditerranéen, les chances d’un été plus chaud grimpent à environ 70% tandis qu’il y a 20% de chance pour un été conforme et 10% pour un été plus froid que les normales saisonières. Un manque de précipitations au Sud-Ouest ? Concernant les précipitations, Météo-France anticipe que le Sud-Ouest et le pourtour méditerranéen seront probablement plus secs que la normale – mais aucune tendance claire ne se dessine pour le reste du territoire. Ce scénario n’exclut cependant pas des épisodes ponctuels de pluviométrie localement importante, comme on a pu le connaitre sur les derniers mois. En Corse et dans les régions méridionales, il y a 25% de chance que le scénario “plus humide que les normales de saison” se concrétise, 25% de chance pour un scénario “conforme aux normales de saison” et 50% pour un scénario “plus sec que les normales de saison”. Toutefois, Météo-France met en garde contre les conclusions trop hâtives et précise qu’il est “trop tôt pour prévoir les conditions météorologiques de cet été semaine par semaine”. Le bulletin mensuel édité par l’organisme vise à déterminer les tendances attendues en moyenne sur le trimestre mais les performances de ces prévisions probabilistes varient selon le lieu, la saison et le paramètre météorologique concerné. Des JO sous la canicule ? Aujourd’hui, il est encore impossible de prévoir si l’été sera caniculaire, un facteur important pour l’organisation de certaines épreuves sportives des Jeux Olympiques. Météo-France ne peut ainsi pas encore établir de prévisions pour ces JO qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août. Le service souligne par ailleurs que les canicules peuvent être bien anticipées quelques jours à l’avance, mais difficilement au-delà de huit jours. Pour rappel, en 2023, l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, l’été dans l’hémisphère nord a été le plus chaud en 2 000 ans selon une étude publiée le 14 mai dans la revue Nature et confirmé par l’OMM. Cela dit, l’une des inquiétudes pour l’année 2024 semble s’amenuiser : le phénomène El Niño, qui a tendance à réchauffer le Pacifique, continue de s’affaiblir et pourrait laisser entrevoir un possible répit. Il n’en reste pas moins que le mois d’avril a été le 11e mois consécutif le plus chaud jamais enregistré à l’échelle de la planète, selon le programme européen Copernicus. Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger Météo France ici. 📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp. presse-citron