L’événement s’est déroulé en amont du 20 juin, Journée mondiale des réfugiés. Photo © Jérémie FULLERINGER

Près de 170 personnes ont défilé à Aurillac, ce mercredi 5 juin, au rythme d’une batucada militante, pour la Journée mondiale des réfugiés. Après le succès de la première manifestation en 2023, l’association Forum réfugiés réitère l’initiative.

« C’est une journée festive, mais en même temps symbolique », souligne Agnès Massip-Fréchou, chef de service de Forum réfugiés. « Vu le populisme ambiant, c’est important de montrer que la France et l’Europe doivent protéger les réfugiés. » De la place de l’Hôtel-de-Ville jusqu’au jardin des Carmes, 170 personnes ont manifesté à Aurillac, cet après-midi du mercredi 5 juin. En images : pourquoi 200 personnes ont défilé avec des parapluies blancs à Aurillac ? Une marche blanche de parapluies, symboles de protection, organisée pour la deuxième année consécutive à Aurillac (à Lyon, cette manifestation se tient depuis 2003) par l’association Forum réfugiés, en partenariat avec France terre d’asile, Aurore, Habitat Jeunes Cantal ainsi qu’Osengo. Un défilé tenu tambour battant, au son d’une batucada militante. Elle se déroule en amont du 20 juin, date de la Journée mondiale des réfugiés, décrétée en 2000 par une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies. Environ 18 nationalités représentées « Avec le contexte actuel, nous nous disons qu’il est important de montrer qu’il y a des réfugiés, qu’ils sont persécutés dans leur pays et qu’il faut les protéger, explique Agnès Massip-Fréchou. C’est festif pour eux, et cela permet aussi aux différentes associations de se rencontrer. » Environ 18 nationalités étaient représentées hier après-midi dans les rues aurillacoises : ukrainienne, syrienne, afghane, camerounaise, sierra-léonaise… L’accueil des demandeurs d’asile et des réfugiés « se passe très bien dans le Cantal, d’après Agnès Massip-Fréchou. Il n’y a pas de problème ». L’association Forum Réfugiés dispose de 60 places au centre provisoire d’hébergement (CPH) d’Aurillac. Elle gère également les centres d’accueil des demandeurs d’asile (Cada) de Saint-Flour (80 places) et de Champagnac (40). Le Cada d’Aurillac, lui, est chapeauté par l’association France terre d’asile : il possède 157 places. Romain Blanc Follow @rmnblanc lamontagne